
Libanona est la plus belle plage de fort dauphin. C’est ici que nous avons posé nos valises la première fois que nous sommes venus à Madagascar.
Cette plage a été baptisée de ce nom par le propriétaire du premier hôtel restaurant à s’y être implanté. Un français d’origine libanaise vivant à la Réunion, Georges.
Alors est-ce un hasard? On dit bien que le hasard fait bien les choses…
Ce matin nous sommes allés inscrire 3 enfants que nous n’avions pas encore parrainé à l’école pour leur permettre de continuer leur scolarité car l’argent qui leur était destiné n’a jamais été remis à l’école. Le contact local qui était chargé de gérer ces enfants n’a plus donné signe de vie.
Ici tu ne paies pas, on te sort du circuit. Tu paies, tu peux réintégrer le système.
L’école publique reste quand même très pauvre : par exemple ,en ce moment, les enseignants universitaires font la grève car ils n’ont pas été payés depuis plusieurs mois. C’est vous dire l’état des finances…
Ensuite nous avons eu des nouvelles et des photos de notre malade atteint d’une ostéite.
Durant l’anesthésie générale ils lui ont bien récuré les orteils: ils sont roses. Il reçoit des soins, antibiotiques en perf, mais pas que. Il devrait sortir d’ici quelques jours.
On espère le voir avant notre départ pour bien lui expliquer certaines règles d’hygiène.
Il sera surveillé par Ballit!
Ensuite nous avons mangé sur la plage: on tient toujours à faire travailler les parents et les familles pauvres de la plage. On n’envisage pas de leur donner directement de l’argent. Nous préférons les faire travailler et les rémunérer pour ce qu’ils font. C’est plus valorisant pour leur image. D’ailleurs Inutile de vous dire que nous sommes reçus à bras ouverts.
Ensuite nous avons distribué des cadeaux à quelques enfants. De gros attroupements se font mais c’est le spectacle pour eux: ils rient, font la moue, donnent leur avis, s’extasient! C’est l’occasion pour nous de faire de très belles photos car ils sont très expressifs.
Les jeux se sont organisés naturellement: les garçons ont joué au foot, Christine a initié les grandes au jeu des sept familles et les plus jeunes ont joué au ballon prisonnier ! Ça a déménagé: ils débordent d’énergie et personne ne râle, personne ne pleure. Des durs à cuire!!!
Nous par contre on est cuits, bien cuits!!!