Départ pour Fort Dauphin

Le dimanche 17 février.

Aéroport de Tana, départs des vols nationaux. Le bâtiment jouxte le hall des vols internationaux, mais la salle d’attente est à l’extérieur. Nous discutons avec des locaux, avec Belin qui travaille pour une ONG. Manger à l’aéroport nous coûte 1 euro et c’est non seulement bon mais aussi copieux. Dans 2 heures, nous serons à Fort Dauphin et nous ignorons ce que nous allons vivre dans cette ville ! L’aéroport est minuscule, il se résume à une salle avec un tapis roulant de 5 mètres de long. Les passagers qui sont avec nous sont des locaux ou bien des étrangers qui vivent à Tana et qui viennent profiter de la mer. Notre hôte, Jeannot, vit ici depuis 13 ans. Les bungalows jaunes dominent la plage de Libanona. La vue est magnifique, apaisante. Cette vue est mon fond d’écran d’ordinateur depuis.

Après avoir organisé notre séjour, nous partons à la plage. Le chemin, comme toutes les routes ici, est en terre. Les racines des arbres sont tantôt des aides pour ne pas tomber, tantôt des embûches. Sur la plage,90 % de locaux. Les jeunes garçons sont entre eux jouant au foot ou écoutant de la musique. D’autres se baignent, discutent. Des échoppes en tôle en haut de la plage permettent aux locaux de s’offrir des soupes, bonbons ou fruits. Les étals sont rustiques. Nous sommes vite abordés par Angela et sa copine (nous ne savons pas encore que c’est là que commence l’école en cadeau). Elles nous proposent des colliers. Elles sont vite rejointes par des jumelles Marovavy et Shafidi. Ici, les jumelles et les jumeaux sont très rares (Je vous expliquerai cela dans un post que vous trouverez dans la catégorie “découvrir Madagascar.“). Nous achetons nos premiers colliers, les premiers d’une très grande collection… Elles se partagent l’argent sans dispute. Nous engageons la conversation : allez-vous à l’école ? Oui!!! Elles nous disent aimer la SVT, la géographie. On improvise une séance de révision. Nous révisons le vocabulaire du corps humain en français. Nous remarquons qu’une des jumelles a une excellente culture : la peau, oui avec le derme et l’épiderme …“.Nos élèves ” sont de plus en plus nombreuses, le plus souvent vêtues de haillons, pieds nus, sales, mais certaines joliment coiffées . Lorsque nous abordons la “leçon ” de géographie, nous parlons des montagnes et je leur montre de la neige sur des photos de mon téléphone portable. Elles sont fascinées, posent mille questions. Elles me demandent de les prendre en photo : comment leur dire non… Et elles prennent la pose comme des stars. Elles sont tellement attachantes. Ce qu’elles ne savent pas, c’est que l’année suivante, lorsque nous reviendrons, elles auront toutes une photo d’elles ce jour-là, en train de poser … Elles ont été tellement contentes de passer ce temps avec nous, qu’elles veulent me faire des cadeaux : une pierre, un collier, un coquillage. Je leur demande un sourire… Pauvres et si généreuses ! Quelle leçon …. Le soir, nous parlons à nos filles et leur racontons nos rencontres du jour. Nous mangerons dans un très beau restaurant pour 10 Euros par personne. Bon, raffiné et copieux …. La nuit fut chaude et agitée. Et dire que ces petites filles dorment à même le sol dans une cabane partagée par 4 ou 5 personnes ….Le dimanche 17 février.

Aéroport de Tana, départs des vols nationaux. Le bâtiment jouxte le hall des vols internationaux, mais la salle d’attente est à l’extérieur. Nous discutons avec des locaux, avec Belin qui travaille pour une ONG. Manger à l’aéroport nous coûte 1 euro et c’est non seulement bon mais aussi copieux. Dans 2 heures, nous serons à Fort Dauphin et nous ignorons ce que nous allons vivre dans cette ville ! L’aéroport est minuscule, il se résume à une salle avec un tapis roulant de 5 mètres de long. Les passagers qui sont avec nous sont des locaux ou bien des étrangers qui vivent à Tana et qui viennent profiter de la mer. Notre hôte, Jeannot, vit ici depuis 13 ans. Les bungalows jaunes dominent la plage de Libanona. La vue est magnifique, apaisante. Cette vue est mon fond d’écran d’ordinateur depuis.

Après avoir organisé notre séjour, nous partons à la plage. Le chemin, comme toutes les routes ici, est en terre. Les racines des arbres sont tantôt des aides pour ne pas tomber, tantôt des embûches. Sur la plage,90 % de locaux. Les jeunes garçons sont entre eux jouant au foot ou écoutant de la musique. D’autres se baignent, discutent. Des échoppes en tôle en haut de la plage permettent aux locaux de s’offrir des soupes, bonbons ou fruits. Les étals sont rustiques. Nous sommes vite abordés par Angela et sa copine (nous ne savons pas encore que c’est là que commence l’école en cadeau). Elles nous proposent des colliers. Elles sont vite rejointes par des jumelles Marovavy et Shafidi. Ici, les jumelles et les jumeaux sont très rares (Je vous expliquerai cela dans un post que vous trouverez dans la catégorie “découvrir Madagascar.“). Nous achetons nos premiers colliers, les premiers d’une très grande collection… Elles se partagent l’argent sans dispute. Nous engageons la conversation : allez-vous à l’école ? Oui!!! Elles nous disent aimer la SVT, la géographie. On improvise une séance de révision. Nous révisons le vocabulaire du corps humain en français. Nous remarquons qu’une des jumelles a une excellente culture : la peau, oui avec le derme et l’épiderme …“.Nos élèves ” sont de plus en plus nombreuses, le plus souvent vêtues de haillons, pieds nus, sales, mais certaines joliment coiffées . Lorsque nous abordons la “leçon ” de géographie, nous parlons des montagnes et je leur montre de la neige sur des photos de mon téléphone portable. Elles sont fascinées, posent mille questions. Elles me demandent de les prendre en photo : comment leur dire non… Et elles prennent la pose comme des stars. Elles sont tellement attachantes. Ce qu’elles ne savent pas, c’est que l’année suivante, lorsque nous reviendrons, elles auront toutes une photo d’elles ce jour-là, en train de poser … Elles ont été tellement contentes de passer ce temps avec nous, qu’elles veulent me faire des cadeaux : une pierre, un collier, un coquillage. Je leur demande un sourire… Pauvres et si généreuses ! Quelle leçon …. Le soir, nous parlons à nos filles et leur racontons nos rencontres du jour. Nous mangerons dans un très beau restaurant pour 10 Euros par personne. Bon, raffiné et copieux …. La nuit fut chaude et agitée. Et dire que ces petites filles dorment à même le sol dans une cabane partagée par 4 ou 5 personnes ….

Marovavy et Shafidi

Marovavy et Shafidi