
Ce matin la météo est à nouveau au beau fixe! Et c’est notre dernier jour à Fort Dauphin…
La côte à Fort Dauphin est souvent exposée aux vents. Et quand c’est le vent du sud, ça décoiffe.
Heureusement que le vent est à peine perceptible dès qu’on se dirige vers l’intérieur.
Donc nous sommes allés à pied en ville. Les préparatifs de la fête nationale battent leur plein: dimanche l’armée défilera, mais également les associations et les élèves en tenues scolaires.
La police organise le trafic automobile, les employés de la ville nettoient les espaces publics, peignent les trottoirs, suspendent les fanions et accrochent le drapeau national sur tous les bâtiments officiels. D’ailleurs à cette occasion, de nombreux vendeurs ambulants vendent des drapeaux aux particuliers et des lampions aux couleurs du drapeau malgache: blanc, vert et rouge.
Nous nous arrêtons car nous avons repéré des charpentiers qui construisent une structure en bois. C’est l’occasion de discuter avec eux et ils y sont très sensibles. On essaie de savoir comment ils ont appris leur métier, quels outils ils utilisent, quelles essences de bois ils privilégient. Ils sont fiers de pouvoir nous expliquer, à nous waza , leur parcours professionnel.
Ensuite nous retirons un peu d’argent au distributeur car peu de commerces disposent d’un terminal bancaire. Nous continuons notre balade jusqu’au marché car nous souhaitons acheter des petites balles pour les enfants qui adorent jouer au ballon prisonnier. Nous recherchons également des grands élastiques car les filles adorent y jouer.
Nos rachats réalisés , retour à la plage de Libanona. Nous y retrouvons Balit pour le déjeuner.
Ensuite nous avons passer notre après-midi avec les enfants et leurs mamans pour passer nos derniers moments de ce séjour avec eux.
Tout le monde est content, les enfants jouent et tous nous ont offert des colliers , des bracelets, des paréos, des sachets de baies roses. On croule sous les cadeaux. On a dû limiter un peu certains qui voulaient nous donner quasiment le contenu de leurs paniers!!!
Comme quoi on peut donner même si on est pauvre! C’est le geste qui compte.
Au moment de notre départ, quelques larmes coulent, les gorges se serrent les promesses de se revoir sont lancées !!! On ne se dit pas adieu, on se dit au revoir, car c’est sûr qu’on se reverra!
Veloma nos amis !!! ( ça veut dire au revoir en malgache et ça se prononce Vélouma) .